Le trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H) est très représenté chez les élèves qui se font remarquer par un comportement inadapté en classe. Cependant, tous les élèves qui sont hyperactifs n’ont pas un TDA/H. Un élève peut aussi avoir un trouble de déficit de l’attention sans hyperactivité (TDA), l’enseignant peut très bien ne pas s’en apercevoir dans ce cas.
Pour définir ce qu’est le TDA/H, le plus simple est de donner les critères de diagnostic du DSM-5 qui sont listés ci-après :
Trouble Déficit de l’Attention/Hyperactivité (DSM-5, APA, Paris 2015 page 67 ) Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement, et caractérisé par (1) et/ou (2) : Inattention : Six (ou plus) des symptômes suivants ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a directement des conséquences négatives sur les activités sociales et académiques/professionnelles. (Remarque : les symptômes ne sont pas seulement la manifestation d’un comportement d’opposition, d’une déficience, d’une hostilité ou de l’incompréhension de tâches ou d’instructions. Pour les grands adolescents et les adultes (âgés de 17 ans et plus), au moins 5 symptômes sont exigés) – Souvent ne parvient pas à prêter attention aux détails ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités (ex : néglige ou oublie des détails, le travail n’est pas précis) ; – A souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux (ex : a du mal à rester concentré durant un cours, une conversation, la lecture d’un texte long) ; – Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement (ex : leur esprit paraît ailleurs, même en l’absence d’une distraction manifeste) ; – Souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (ex : commence le travail mais perd vite le fil et est facilement distrait) ; – A souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités (ex : difficultés à gérer des tâches séquentielles ; difficultés à conserver ses outils et ses affaires personnelles en ordre ; complique et désorganise le travail ; gère mal le temps ; ne respecte pas les délais fixés) ; – Souvent évite, a en aversion ou fait à contre-cœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (ex : le travail scolaire ou les devoirs à la maison ; pour les adolescents et les adultes, préparation de rapports, formulaires à remplir, revoir un long article) ; – Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités (matériel scolaire, crayons, livres, outils, portefeuille, clés, papiers, lunettes, téléphone mobile) ; – Souvent se laisse facilement distraire par des stimuli externes (pour les adolescents et les adultes, cela peut inclure passer du « coq à l’âne ») ; – A des oublis fréquents dans la vie quotidienne (ex : faire les corvées, les courses ; pour les adolescents et les adultes, répondre à ses appels, payer ses factures, respecter ses rendez-vous). Hyperactivité et impulsivité : Six (ou plus) des symptômes suivants ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de développement et qui a un retentissement négatif directe sur les activités sociales et académiques/professionnelles (Remarque : les symptômes ne sont pas seulement la manifestation d’un comportement d’opposition, d’une déficience, d’une hostilité, ou de l’incompréhension de tâches ou d’instructions. Pour les grands adolescents et les adultes (âgés de 17 ans et plus), au moins 5 symptômes sont exigés). – Remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège ; – Se lève souvent en classe ou dans d’autres situations où il est supposé rester assis (ex : se lève de sa place en classe, au bureau ou à son travail, ou dans d’autres situation qui nécessitent de rester assis) ; – Souvent, court ou grimpe partout, dans les situations où cela est inapproprié (remarque : chez les adolescents ou les adultes, cela peut se limiter à un sentiment d’agitation) ; – A souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir ; – Est souvent « sur la brèche » ou agit souvent comme s’il était « monté sur ressorts » (ex : incapable ou difficulté à se tenir immobile pendant un long moment, comme dans les restaurants, les réunions ; peut être perçu par les autres comme agité ou comme difficile à suivre) ; – Souvent, parle trop ; – Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore entièrement posée (ex : termine la phrase de leurs interlocuteurs ; ne peut attendre son tour dans une conversation) ; – A souvent du mal à attendre son tour (ex : lorsque l’on fait la queue) ; – Interrompt souvent les autres ou impose sa présence (ex : fait irruption dans les conversations, les jeux ou les activités ; peut commencer à utiliser les biens d’autrui sans demander ou recevoir leur autorisation ; pour les adolescents et les adultes, peut s’immiscer ou s’imposer et reprendre ce que d’autres font). Certains des symptômes d’hyperactivité/impulsivité ou d’inattention ayant provoqué une gêne fonctionnelle étaient présents avant l’âge de 12 ans. Certains des symptômes d’inattention ou d’hyperactivité/impulsivité sont présents dans deux ou plus de deux types d’environnement différents (ex : à la maison, l’école, ou le travail ; avec des amis ou des relations ; dans d’autres activités) ; On doit clairement mettre en évidence une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel et de la qualité de vie ; Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique et ils ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (trouble thymique, trouble anxieux, trouble dissociatif, trouble de la personnalité, intoxication par une prise de substance ou son arrêt). |
D’après les préconisations de la HAS[1] (2015, pages 70 à 72), le TDA/H peut être évalué par le médecin à l’aide de différentes échelles suivantes :
- L’échelle de Conners (Version française publiée par Dugas et al. en 1980 révisée en 1997).
- L’échelle SNAP-IV (Swanson 1992)
- L’échelle ADHD Rating Scale – IV (Checklists, Norms, and Clinical Interpretation by George J. Du Paul, Thomas J. Power, Arthur D. Anastopoulos, and Robert Reid, 1998)
- L’échelle Vanderbilt ADHD Diagnostic Parent and Teacher Scales (VADTRS et VADPRS) (Wolraich, 2003)
- Les échelles de Barkley (Barkley Clinical Interview by Barkley RA in Attention Deficit Hyperactivity Disorder: a Clinical Workbook, 1991).
- Brown Attention Deficit Disorder Scales for Children and adolescents (BADDS) (2001).
Le diagnostic après un examen clinique et un ECG, est confirmé par un spécialiste (neuropédiatre, pédopsychiatre, psychiatre). Dans le tableau ci-après, La HAS propose les tests les plus utilisés par les neuropsychologues (Conduite à tenir en médecine de premier recours devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, HAS, 2015 page 80). Il n’existe pas de recommandation spécifique des tests appropriés dans le diagnostic.
Tests les plus utilisés par les neuropsychologues
(Conduite à tenir en médecine de premier recours devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, HAS, 2015 page 80).
Le TEA-CH (Test of Everyday Attention for Children, adaptation française, Lussier & Flessas, 2006) permet de mesurer le dysfonctionnement de l’attention. Le test de Stroop (Stroop, 1935) met en évidence le manque d’inhibition. La majorité des tests est préconisée pour des enfants de moins de 14 ans. Au-delà, on peut tout de même avoir une indication sur les particularités du TDA/H.
Seuls les psychiatres en milieu hospitalier sont habilités à délivrer une médication à base de méthylphénidate. Une thérapie cognitive (TCC) chez un neuropsychologue est fortement recommandée par la HAS[2] (Conduite à tenir en médecine de premier recours devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, décembre 2014, page 87 et 105). Des pratiques alternatives sont possibles mais elles n’ont pas été toutes validées par la recherche :
- Travail sur les réflexes primitifs (Apprendre, comprendre et accompagner les élèves à haut potentiel de décrochage / L’apport de l’ostéopathie et l’intégration des réflexes, M. Laage, 2O16),
- Méthode Tomatis®,
- Le Neurofeedback®,
- La méditation de pleine conscience (Mindfulness®),
- La sophrologie,
- GOGMED®,
- PIFAM®.
Le PAP tient compte de quelques éléments relatifs au TDA/H mais il faut bien connaitre l’élève et les effets du TDAH sur lui pour ajuster au mieux les accompagnements.
Les problèmes de comportement sont les plus signalés par les enseignants. Peu d’enseignants savent comment gérer les situations de crise. Dans le cadre de ma mission de professeur ressource pour élèves à besoins éducatifs particuliers, j’ai été amenée à fournir à des enseignants les éléments cités dans le tableau suivant :
Hyperactivité | Pour éviter l’agitation, essayer d’envoyer l’élève le plus souvent au tableau (secrétaire par exemple pour qu’il ne monopolise pas la parole), l’envoyer chercher du matériel ou lui faire distribuer des documents. Lui donner l’occasion de se lever discrètement mais régulièrement. Faire des pauses lorsque l’on constate une forte agitation en invitant l’ensemble des élèves à se lever et marcher durant quelques minutes. NB : Les autres élèves en bénéficient aussi. Il est pénible pour tous de faire des cours de 2H sans pause lorsqu’il y a un hyperactif dans la classe. Si l’activité peut s’y prêter, utiliser des mandalas. Cela améliore la concentration et diminue l’agitation (efficace à partir de 5 mn), l’élève continue à participer au cours tout en coloriant sans y penser. Autoriser l’élève à crayonner sur une feuille, cela peut l’apaiser. Lui demander de le faire sur du brouillon pour qu’il ne le fasse pas sur son cours ou sur la table. S’il a des stratégies personnelles, avant de les interdire, discuter avec lui de leur bien-fondé dans le respect du règlement intérieur. Certains ont besoin de mâcher un chewing-gum pour se calmer, d’autres de manipuler une balle ou encore d’écouter de la musique au casque pour s’isoler du bruit. Si vous pouvez le faire, utiliser des bruits blancs (bruitages nature sauf bruits d’eau) durant les devoirs pour isoler la salle de tout bruit. |
Attention | Isoler l’élève pour éviter les stimulus. Ne pas le mettre à côté d’une fenêtre ou une porte ouverte, près de matériel durant un cours, ni près d’un élève agité et le placer au plus près du professeur. L’appeler régulièrement sur un ton neutre pour le ramener à sa tâche. Lui expliquer discrètement pourquoi, afin qu’il ne prenne pas ça pour du harcèlement. S’il est trop déconcentré, on aura du mal à le ramener à la réalité. Il faut donc le faire dès que l’on voit qu’il se déconcentre (rêveur, bavardage, observant une fourmi, une tâche sur le mur…). C’est plus facile s’il est devant soi. Lui demander de ranger sa table et de sortir uniquement ce dont il a besoin pour travailler afin d’éviter tout stimulus et le désordre. Ce n’est pas évident pour lui. Lui faire utiliser la couleur : intercalaires pour le classeur, cahiers de couleurs différentes en fonction des matières ou type d’activité, agenda avec des repères en couleur, crayon 4 couleurs, surligneurs pour mieux se repérer dans un texte. Ne pas lui distribuer trop de documents à la fois et numéroter les pages. Les lui faire ranger si on ne veut pas qu’il les jette directement dans le sac en vrac. La gestion des documents peut être difficile pour lui, privilégier les documents numériques. Lui permettre de les ranger sur le réseau ou un « Cloud » pour lui éviter de les oublier à la maison ou les perdre. L’autoriser à aller le chercher sur le support numérique en classe. Privilégier les repères sur les documents. Par exemple : code C1 pour cours, code E1 pour exercice… Lui faire repérer avec la couleur du classeur correspondant et faites-lui ranger dans le bon classeur. Pour lui permettre de se libérer la tête des pensées parasites, lui proposer de les écrire sur un brouillon ou petit carnet qu’il mettra dans la poche systématiquement pour ne pas l’égarer. Ainsi, il n’aura plus peur de les oublier et pourra les reprendre au moment opportun. Cela évitera les interruptions de cours incohérentes. Bien souvent, il va oublier ses affaires. Il a besoin d’aide car il ne sait pas s’organiser. Eviter de le sanctionner, passer plutôt un contrat avec lui. Lui faire éteindre son téléphone portable lorsqu’il entre en classe, lui faire ranger dans son sac et le vérifier. Pour ne pas le stigmatiser, ce serait bien de le faire pour tous. La motricité peut être un problème, certains mouvements peuvent le mettre en difficulté. Il ne pourra pas les faire même avec la meilleure volonté. Il peut aussi être très maladroit. Il faut parler avec lui de ses limites. Perfectionniste, il préfèrera ne rien rendre plutôt que de rendre un travail non abouti pour lui. Le rassurer pour qu’il soit moins exigeant avec lui-même. Lui donner des responsabilités : responsable du cahier d’appel, l’inciter à se présenter comme délégué, lui demander de vérifier le rangement du matériel. |
Gestion du temps | Lors d’un devoir ou examen, régulièrement, écrire l’heure au tableau ou rappeler oralement le temps restant sur des tâches longues car il maîtrise mal la gestion du temps. Lui imposer d’utiliser un agenda papier ou utiliser l’application ENT[3] sur mobile mais dans ce cas il ne pourra l’utiliser en classe puisqu’il est éteint. La notion du temps est mal intégrée. Il arrive souvent en retard parce qu’il ne part pas à l’heure de chez lui. Il oublie d’aller en cours ou faire ses devoirs surtout s’il y a des changements d’emploi du temps (semaine A ou B, retour de vacances). Le signaler à la CPE[4] pour la mise en place de stratégies et lui rappeler de regarder l’ENT. Ces élèves procrastinent beaucoup, il faut leur imposer des échéances pour qu’ils puissent faire le travail sans le bâcler par manque de temps. |
Impulsivité | Il lui arrive de vous interrompre et parler sans arrêt sans en être conscient. Lui demander de lever la main avant de parler. Le prévenir qu’il ne sera pas interrogé plus de X fois par cours, sinon il risque de mal comprendre le fait de ne pas l’être et s’agiter devant l’enseignant pour l’interpeller. Il lui arrive de ne pas gérer son impulsivité face à une frustration. Il peut alors manquer de respect à l’adulte comme à ses pairs car il a du mal à adapter son langage en fonction de l’interlocuteur. Il peut aussi réagir violemment et/ou avec provocation. Il est impératif dans ce cas de l‘isoler avec fermeté pour le calmer et éviter d’augmenter la frustration car il ne sert à rien d’essayer de le raisonner tant qu’il n’est pas calmé. Prévenir l’infirmière ou la CPE en cas de dérapage. Il ne doit jamais dépasser son seuil d’autocontrôle au risque d’avoir une situation ingérable mais il est nécessaire de revenir sur l’incident une fois qu’il est calmé. Il faut savoir qu’il peut recommencer dès le lendemain car il n’apprend pas de ses erreurs. |
Estime de soi | Ces élèves sont punis depuis qu’ils sont tout petits. Leur carnet de correspondance a toujours été rempli de remarques négatives des enseignants. Les punitions n’ont plus beaucoup d’effets sur eux. Il vaut mieux les valoriser pour qu’ils retrouvent un peu d’estime. Leur donner des responsabilités, c’est leur accorder notre confiance. Ils y tiendront plus que tout et feront leur possible pour ne pas décevoir l’adulte. Ils sont souvent rejetés par leurs pairs. Ils font les « clowns » pour pouvoir faire partie du groupe d’adolescents « populaires ». Ils ont besoin de la reconnaissance de tous et sont souvent crédules. Ce sont bien souvent des « suiveurs ». Il faut donc surveiller leur entourage et éviter de les laisser à coté de « trublions » qui vont les stimuler. |
Médication | Si l’élève ne prend pas de médication, il fait des efforts toute la journée pour se concentrer et se maîtriser d’où une grande fatigabilité. S’il prend une médication à libération prolongée, les effets de celle-ci ont une durée d’environ 8H, soit la durée d’une journée de travail. L’élève est plus concentré, moins hyperactif et moins impulsif en journée. Cependant, lorsque les effets du médicament s’estompent, il subit un effet rebond et n’est plus en état de se concentrer pour effectuer un travail scolaire. De plus, si c’est un médicament en plusieurs prises et que la 2nde prise n’est pas faite à temps, l’effet rebond peut être surprenant. Dans tous les cas, il lui sera difficile de travailler correctement le soir. Il est prudent de diminuer la quantité de travail à la maison. Convenir d’un code sur l’ENT avec lui. Par exemple : écrire en majuscule ce qui doit être fait impérativement et en petits caractères ce qui est facultatif. Lui proposer de travailler au CDI en journée pour que le travail soit fait avant le soir. La médication améliore la concentration mais « endort » la créativité. |
Conseils pour les enseignants face à un élève ayant un TDA/H pour la classe ou le tutorat (R Griffon, 2015)
Ce document a été rédigé suite à la lecture de nombreux textes sur le sujets, des conférences et des conseils donnés par des spécialistes (pédopsychiatres, orthophonistes, psychologues, enseignants spécialisés, association Hyper Super France…). Hélas, ce document étant trop dense, les enseignants qui souhaitaient l’utiliser étaient perdus dans les informations. Certains professeurs m’ont informée du manque de temps à y consacrer ayant un grand nombre d’élèves à gérer et des réformes à mettre en place.
Le défaut principal du document est de ne pas prendre en compte les troubles en comorbidité et les caractéristiques propres de l’élève à accompagner. Il ne tient pas compte non plus des caractéristiques spécifiques du TDA/H de l’élève puisqu’il est généraliste. En effet, les élèves ayant un TDA/H n’ont pas toutes les caractéristiques listées. Il n’est donc pas ajusté à la demande des enseignants qui ont besoin de réponses pour la situation qu’ils vivent avec l’élève qu’il doivent gérer en classe. Il faut donc privilégier les conseils au cas par cas en fonction des caractéristiques des élèves reçus en entretien individuel.
[1] Haute Autorité de Santé : Conduite à tenir en médecine de premier recours devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité.
[2] https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2015-02/tdah_argumentaire.pdf
[3] Environnement numérique de travail (ENT)
[4] Conseiller.e principal.e d’éducation
Documentations sur le TDA/H :
